La Chronique du mardi au jardin botanique: le Ceratotheca sesamoides

Le Ceratotheca sesamoides

C’est une herbe d’hivernage qu’on distingue par ses fleurs alliant le blanc au mauve.

Elle est réputée pour sa viscosité. Ainsi elle est un ingrédient fort apprécié dans la préparation du couscous.

Elle est employée également pour ses vertus de défatigant et contre la constipation, les hémorroïdes et les problèmes gastriques, mais aussi les dermatoses.

Mais la phytothérapie moderne lui crédite de beaucoup d’autres propriétés : antioxydant, anti-inflammatoire, anti hypertensive et répulsive.

A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, la plante est surtout considérée dans le traitement des douleurs.

Djibril Bâ

Chronique du mardi au jardin botanique: le Striga hermontica

Le Striga hermontica

C'est une herbe d'hivernage. Nos tentatives pour la domestiquer au sein de notre jardin sont restées vaines à ce jour.

Dans l'imaginaire populaire, c'est un indicateur de sols pauvres. Ce point de vue se comprend quand on sait que le Striga pousse presque toujours dans les champs.

Toujours est-il qu'il conforte le fait que le Striga est une plante parasite, s’agrippant aux racines des plantes.

Très fine et dressée, elle est très résistante car elle subsiste au labourage et au moment des récoltes. Elle développe une floraison délicate rose vif.

Le Striga est dès lors une plante créditée de beaucoup de vertus sur le plan mystique notamment de la part des tradipraticiens psychiatres.

Elle reste toutefois une plante médicinale même si ses propriétés restent discrètes.  

Ainsi, par voie externe, elle est utilisée pour cicatriser les dermatoses ou recolorer les peaux dépigmentées ; par voie interne, ses propriétés sédative, tranquillisante et fortifiante font qu'elle est prescrite aux personnes très âgées, aux patients souffrant de douleurs abdominales ou sujets à des maladies chroniques.

A l'Hôpital Traditionnel de Keur Massar, la plante n'est pas utilisée.

Djibril Bâ

La Chronique du mardi au Jardin Botanique: le Ricinus communis

Le Ricinus communis

C’est un arbuste particulièrement envahissant que l’on retrouve dans les zones humides.

Il peut atteindre 3 m de hauteur et dispose de larges feuilles. Ses graines oléagineuses sont enveloppées dans des coques hérissées de poils durs.  

Quoi qu’il traine une renommée de poison végétal, il fait l’objet de plusieurs applications médicinales.

En applications internes comme externes, on l’emploie contre les dermatoses, les hémorroïdes, la toux.

Comme sédatif, il entre dans le traitement des convulsions.

Vomitif, purgatif et vermifuge, le Ricinus est aussi une plante de la lèpre.

Le ricin est cependant beaucoup plus connu pour son huile, l’huile de ricin très prisée en cosmétique.

A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le ricin ne fait l’objet d’aucun emploi.

Djibril Bâ

La chronique du mardi au jardin botanique: le Launea taraxacifolia

Le Launea taraxacifolia

C’est une herbe érigée, à latex, que l’on retrouve particulièrement dans les zones humides ou dans les pelouses. On la remarque alors par les fleurs jaunes qui jalonnent la tige.

On la confondrait volontiers avec le pissenlit avec lequel d’ailleurs il présente des similitudes thérapeutiques.

Ses feuilles striées de blanc et vert sont à tout point de vue la réplique miniaturisée de celle de la salade, aux bords finement ciselés et pointus.

Elle est ainsi utilisée comme légume dans beaucoup de contrées.

Sa racine est une protubérance dont on n’a aucune indication thérapeutique, à notre niveau.

Le Launea est une plante médicinale aux vertus assez discrètes.

On emploie les parties aériennes de la plante dans le traitement des hémorragies, problèmes gastriques, dermatoses.

Elle est réputée contrepoison dans les cas de morsure de serpent.

A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le Launea est une plante qui peut être utilisé dans le traitement des hépatites.

Djibril B'a