La Chronique du Mardi au Jardin Botanique : Le Grewia Flavescens

LE GREWIA FLAVESCENS

C’est une espèce typiquement forestière.

Elle est très résistante, croit très lentement et se reproduit manuellement avec beaucoup de difficultés.

Elle est remarquable par sa magnifique floraison jaune odorante qui aboutit à de petites baies rondes velues orange à maturité, comestibles.

Elle se présente en arbuste aux tiges noires, très dures et quasi cylindriques.

 

Ses feuilles sont finement dentelées et rugueuses au toucher.

Elle se retrouve sur sols argileux, au voisinage des termitières et dans les sites des mares temporaires d’hivernage.

Le grewia flavescens est une espèce médicinale à laquelle on reconnait des vertus antidarrhéiques, antispasmodiques et toniques.

On l’utilise également dans le traitement des maladies mentales.

A l’Hôpital Traditionnel, elle est une espèce hépato-protectrice.

 Djibril Ba

La Chronique du Mardi au Jardin Botanique : Le Clerodendron Splendens

LE  CLERODENDRUM SPLENDENS

Le clerodendron splendens est un arbuste lianescent formant des buissons touffus.

Le clérodendron splendens appartient à la grande famille des clérodendrons réputés espèces ornementales très décoratives ayant en commun la même forme florale et fruits mais se différenciant par la couleur des pétales et se déclinant aussi en arbustes.

Il se distingue par un feuillage permanent.

Ses feuilles sont minces, sommairement dentelées et striées.

Sa floraison très odorante est de couleur rouge tenace. 

Quand la plante est peu entretenue, voire exposée en plein soleil, on voit apparaitre des pétales blanches ou roses sur les bouquets de la fleur.  

Ses fruits sont des globules, noirs à maturité.   

Le clerodendron est réputé avoir des propriétés analgésique, vulnéraire, antihelminthique, antidiarrhéique et antibiotique.

On lui reconnaît aussi une vertu immunostimulante mais le traitement à cet effet ne doit pas durer plus d’une semaine.  

A l‘Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le clerodendron est une espèce ornementale.

Djibril Ba

La Chronique du Mardi au Jardin Botanique : Le Clitoria Ternatea

LE CLITORIA TERNATEA

  

Le clitoria ternatea ou pois bleu est une liane très décorative.

Elle se distingue par ses magnifiques fleurs en forme d’entonnoir de couleur bleue avec une bande beige au fond.

C’est une plante introduite chez nous et on lui reconnaît une certaine résistance qui facilite sa culture et volubilité qui en fait une bonne source de fourrage.

Elle est réputée plante aromatique et ses fruits, en forme de gousses de haricot, sont consommés tout autant que ses fleurs parfaitement solubles dans l’eau et utilisées par ailleurs pour colorer les mets.

La médecine des signatures en fait un aphrodisiaque de première main, utilisé aussi dans le traitement de la stérilité et pour régulariser les menstruations. Il est tout aussi estimé chez le nourrisson.

Sa renommée en phytothérapie traditionnelle, dans ses contrées d’origine, se fonde sur ses vertus de stimulant cérébral, de tranquillisant et d’antidouleur.

Plus généralement, on lui reconnaît des propriétés d’antimicrobien, antidiabétique, fluidifiant sanguin, purgatif et relaxant musculaire.

On l’emploie aussi contre la dépigmentation de la peau.

Le pois bleu est également larvicide.

A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, la plante n’est pas utilisée.

Djibril Ba

La Chronique du mardi au Jardin Botanique : LE CANNA

LE  CANNA 

  

Le canna est une espèce essentiellement ornementale dans notre pays. Bien arrosé, il se multiplie facilement par rejets grâce à ses rhizomes, formant ainsi rapidement des bosquets.

Il subsiste en d’innombrables variétés qui se différencient au niveau de la couleur des feuilles, des fleurs et de la taille.

Appelé aussi canne d’Inde, c’est une herbe longiligne aux larges feuilles à la forme d’un petit bananier.

Le canna donne des fleurs aux larges pétales qui enveloppent de petites gousses hérissées de poils renfermant des graines noires, coriaces et luisantes.

Il est rapporté des propriétés médicinales de la plante notamment de celle de l’espèce-type, canna indica, aux feuilles plus menues et parcourues de nervures, des fleurs aux petites pétales longilignes rouges. Il nous semble, aussi, que sa taille est pus réduite comparativement aux autres espèces.

Le rhizome, consommé en farine alimentaire ou bouilli ou grillé, serait diurétique et émolliente.  Il est également utilisé, en voie interne et/ou externe, contre les maux de tête, les abcès, la diarrhée, l’hépatite et les épistaxis.

Le canna est également considéré comme un pesticide naturel.

A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le canna ne fait pas l’objet d’emploi medicinal.

Djibril Ba